Skip to content

L’abbé Jean Gerin

Une biographie complète a été réalisée par l’historien Gilles-Marie Moreau (à retrouver ici). En voici un résumé :

Né en 1797 aux Roches-de-CondrieuJean Gerin devint apprenti tailleur d’habits dans le quartier Saint-Jean à Lyon. Il suivit ensuite l’enseignement de l’école presbytérale de l’abbé Fréher à Véranne et à Tarentaise (deux villages de la Loire). Après avoir fréquenté le Grand Séminaire à Grenoble, il reçut l’ordination sacerdotale en 1821 pour le diocèse de Grenoble.

Son ministère débuta à Feyzin et Saint-Symphorien-d’Ozon (qui se trouvaient alors en Isère). En 1835, il est nommé curé de la cathédrale Notre-Dame de Grenoble. Il y exercera jusqu’à son décès en 1863.

Entièrement dévoué au service de ses paroissiens, il travailla sans relâche pour alléger leurs souffrances spirituelles et matérielles. Nombreuses de ses heures étaient passées à l’église, notamment au confessionnal. Sa profonde dévotion envers Notre-Dame de La Salette le fit connaître davantage.

Le reste de son temps, l’abbé le consacre à visiter les pauvres et les malades. Grand prédicateur, il donne de nombreux enseignements. 

Il fonda ou dirigea de nombreuses œuvres sociales. Il fit notamment venir à Grenoble les Jésuites et les Filles de la Charité. Le « bon curé » de Grenoble créa également des écoles et des ateliers pour la jeunesse. Il apporta aussi son soutien aux établissements scolaires des sœurs de la Providence.

Malgré une vie simple tournée vers la prière, l’abbé apprécie les traits d’humour. Il obtient obtient le titre de chevalier de la Légion d’honneur en 1856. Il reste tout de fois humble face à cet honneur.

Apprécié de tous pour sa charité ardente et sa simplicité chaleureuse, il s’éteignit en odeur de sainteté. 

Le souvenir de son rayonnement pastoral intense se perpétue jusqu’à nos jours. Sa tombe au cimetière Saint-Roch (Grenoble) reste toujours abondamment fleurie, et parfois couverte d’ex voto.